Valeurde remplacement. Valeur de remplacement. Si le coefficient de vetusté appliqué à la valeur d’achat fait apparaître une valeur égale à zéro: Indemnisation 10% du prix d’achat. Indemnisation 10% du prix d’achat. Indemnisation 10% du prix d’achat. Indemnisation de la dépréciation de valeur, au dire d’expert, pour les Sivous avez choisi la formule Confort ou Optimal, vous bénéficiez de la garantie Indemnisation à neuf des biens. Vos biens sont indemnisés en valeur de remplacement à neuf c’est-à-dire sans qu’aucune vétusté ne soit appliquée. Cette indemnisation à neuf s’applique pour les biens de moins de 3 ans en formule Confort et Onparle alors de Valeur de remplacement à dires d’expert (VRADE). Le professionnel se fonde sur plusieurs critères : La valeur d’achat du véhicule qui est actualisée s’il s’agit d’un modèle qui n’est plus fabriqué. La dépréciation temporelle, c’est-à-dire l’âge du véhicule. La dépréciation due à l’usage qui s’appuie sur un ratio entre le kilométrage et l Lexpert évalue «la valeur de remplacement à dire d’expert». Il prend en compte : l’état du véhicule endommagé : vous avez intérêt à produire les factures permettant de démontrer son bon état et les réparations effectuées, son kilométrage, les tendances du marché local : préparez un dossier comportant des exemples de prix de vente de véhicules ayant les Quipeut proposer la garantie valeur à neuf ? Plusieurs options existent quant à la souscription de la valeur à neuf LLD. En principe,cette forme de location permet au locataire de s’affranchir de toutes formes de services que peut nécessiter l’usage d’un véhicule. Autrement dit, tout est inclus dans la mensualité dont le locataire Valeurréelle des biens à dire d’expert au jour du sinistre (800.000) Pour éviter cette R.P, l’assuré peut réaliser une estimation préalable par un Cabinet d’expertise agréé par les Assureurs, des biens assurés, à l’exception de toutes marchandises et matières premières. Cette estimation devant être annuellement remise à jour. Elle entraine ainsi, l’abrogation qnxsRR5. Le concept de valeur de remplacement est parfois flou, surtout quand notre assureur emplois les termes de valeur vénale », valeur actuelle », valeur dépréciée », ou VRADE »… et il est facile de se retrouver by HelloquencehelloquenceLa valeur de remplacement est le montant de l’indemnité dû en cas de sinistre correspondant à la réparation intégrale du préjudice. La somme remboursée par l’assurance est donc égale à cette fameuse valeur de remplacement, moins le montant d’une éventuelle va de soi si la valeur de remplacement de la voiture qui vous a été volée est de euros, il semble logique que l’assurance vous rembourse ces euros !Les doutes et questions ne sont généralement pas à propos du concept de valeur de remplacement », mais plutôt du calcul de celle-ci. En effet, qui décide que votre voiture vaut euros, et comment ?Dans la suite de l’article, nous allons voir différents modes de calcul de cette valeur de remplacement, ainsi que les termes spécifiques du jargon des de remplacement, ou valeur vénaleC’est une méthode couramment utilisée, qui permet de minimiser l’impact d’un sinistre sur le mode de vie de l’assuré. Le coût de remplacement est une estimation de la valeur pour remplacer, ou réparer le bien endommagé par un bien valeur vénale correspond donc au prix du marché pour un bien offrant des caractéristiques similaires à celui qui était assuré au niveau des performances, de la qualité, du modèle…Afin de bien comprendre ce concept, nous allons l’illustrer par deux exemples L’ordinateur portable Il y a de cela 5 ans, vous aviez investi dans ce qu’il se fait de mieux comme laptop, avec un processeur hyper performant, une grande quantité de mémoire et tous les meilleurs composants. Vous aviez déboursé près de euros pour cette petite merveille, et vous êtes donc passablement agacé lorsque vous réalisez qu’il vous a été volé dans le vous étiez assuré, et vous ne vous faites donc pas de soucis. Vous commencez à regarder quelle nouvelle merveille vous allez pouvoir vous offrir avec les euros que vous comptez récupérez, mais votre assurance vous informe que la valeur vénale de votre portable est de une telle différence ?En 5 ans les technologies ont évolué ; il existe maintenant de meilleurs ordinateurs et les prix ont baissé pour les technologies plus anciennes. Un ordinateur avec un processeur comparable, une capacité de stockage similaire, et des composants identiques à celui que vous avez perdu ne coûte aujourd’hui que euros, même si celui-ci coûtait euros lorsque vous l’aviez la valeur vénale correspond au prix d’un ordinateur similaire, mais ne finance pas la mise à niveau de votre vieil chauffe-eauIl y a quelques années, votre beau-frère chauffagiste vous avait trouvé un excellent chauffe-eau à moitié prix. C’était le dernier en stock, le magasin souhaitait s’en débarrasser… c’était vraiment une bonne affaire. Surtout que votre beau-frère vous a proposé de faire l’installation pour vous, et au final vous avez pu installer un chauffe-eau hyper performant pour à peine euros, alors que les devis que vous aviez reçus se situaient tous entre et euros !Oui mais voilà, la semaine dernière votre installation a cédé à cause du gel et doit être intégralement remplacée. Bien sûr vous êtes assurés, mais qu’est ce que vous allez-faire avec les euros de l’assurance vous avez vérifié sur internet, et aujourd’hui pour remplacer une installation de ce type cela coûte au moins euros !Bonne nouvelle de nouveau la valeur vénale se calcule sur les coûts du marché actuel et si l’installation d’un chauffe-eau aux caractéristiques comparables coûte aujourd’hui euros, c’est la valeur de remplacement qui sera prise en compte par votre à ces deux exemples, nous voyons donc comment le calcul de l’indemnité à l’aide de la valeur vénale permet à l’assuré de ne pas être affecté par un sinistre en lui permettant d’acquérir un bien similaire à celui dont il a perdu l’ actuelle, ou valeur dépréciéeLa valeur actuelle en revanche correspond à la valeur exacte du bien assuré et prend en compte la dépréciation, d’où son nom de valeur différence avec la valeur vénale n’est pas évidente au premier abord, elle correspond à la différence de prix entre le neuf et l’occasion. Pour simplifier, disons que le coût de remplacement est la valeur d’un bien similaire sur Amazon, tandis que la valeur actuelle est le prix de ce même bien sur l’exemple de votre ordinateur portable que vous aviez acheté avons déjà vu que le prix d’un laptop neuf offrant des caractéristiques similaires est de euros. Par curiosité, vous décidez de regarder les petites annonces, pour voir si quelqu’un vend exactement le même modèle que celui que vous aviez. Effectivement, il est relativement facile de trouver des annonces pour exactement ce même ordinateur d’il y a 5 ans, et les prix varient entre 500 et 600 euros c’est cette somme qui correspond à la valeur actuelle, ou valeur dépréciée, de votre général, l’estimation par valeur actuelle est inférieure à l’estimation par valeur de remplacement à dire d’expert, ou VRADELa valeur de remplacement à dire d’expert est, comme son nom l’indique, la valeur de remplacement estimée par un expert. Souvent utilisée dans le cadre des assurances automobiles où l’influence de l’usage et de l’entretien du véhicule est primordiale pour l’estimation de la valeur; elle prend aussi tout son sens dans le cadre d’un contrat d’assurance habitation pour des biens difficilement effet, comment évaluer la valeur de remplacement de ce vase hérité de votre grand-mère ? Ou de ces boucles d’oreilles achetées lors de vos vacances au Japon ?C’est donc un expert nommé par votre assurance qui évalue la valeur des biens et propose une valeur de remplacement à dire d’expert, ou VRADE. Si celle-ci ne vous convient pas, vous avez généralement la possibilité de demander un nouveau rapport d’expertise, à vos frais, par un autre décider de la méthode de calcul appliquée ?La méthode utilisée pour le calcul de la valeur de remplacement, et donc le montant de votre indemnité en cas de sinistre, est indiquée dans votre contrat d’assurance, souvent dans les conditions nombreuses assurances vous permettent de choisir entre les différentes méthodes, et il est courant que le remboursement à la valeur vénale, parfois appelé valeur à neuf » dans les documents publicitaires, soit proposé comme toujours, il n’existe pas de meilleure » solution chaque cas est particulier. En fonction de votre situation, il peut être plus intéressant de choisir une prime d’assurance un peu plus élevée mais un montant du remboursement qui vous permet de remplacer l’objet sinistré par un objet neuf, ou bien de payer une prime plus basse et de recevoir une compensation vous permettant d’acquérir un objet similaire d’ concept de valeur de remplacement est relativement simple, mais ce sont les méthodes de calcul de cette même valeur qu’il est important de bien comprendre avant de choisir son valeur vénale est bien souvent plus avantageuse pour l’assuré en cas de sinistre, mais entraîne généralement un surcoût au niveau du montant de la prime d’assurance. La valeur dépréciée correspond au prix de l’objet d’occasion, et ne couvre donc pas le prix d’achat d’un objet présent que le fonctionnement de ces différentes valeur de remplacement est clair, vous pouvez donc choisir votre prochain contrat d’assurance en connaissance de cause un choix informé vous évitera de nombreuses mauvaises BREFLa valeur de remplacement correspond au montant estimé pour la réparation intégrale du valeur peut être calculée de différentes valeur vénale est le prix d’un produit similaire valeur dépréciée est le prix d’un objet identique d’ méthode de calcul de la valeur de remplacement apparaît dans le contrat d’assurance. Vu la procédure suivante Procédure contentieuse antérieure La région Normandie a demandé au tribunal administratif de Rouen de condamner solidairement M. B... A... et la société ID+ Ingénierie à lui verser la somme de 66 000 euros, assortie des intérêts au taux légal et de leur capitalisation, de mettre à leur charge la somme de 11 361,82 euros au titre des frais et honoraires de l'expert ainsi que la somme de 5 000 euros sur le fondement de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Par un jugement n° 1801722 du 28 août 2020, le tribunal administratif de Rouen a condamné solidairement M. A... et la société ID+ Ingénierie à verser la somme de 66 000 euros TTC à la région Normandie au titre du remplacement intégral du parquet en bois du gymnase Thomas Corneille, assortie des intérêts au taux légal à compter du 17 mai 2018, ainsi que de leur capitalisation à compter du 17 mai 2019, puis à chaque échéance annuelle. Le tribunal a mis les frais de l'expertise taxés et liquidés à hauteur de 11 361,82 euros TTC définitivement à la charge in solidum de M. A... et de la société ID+ Ingénierie et une somme de 1 500 euros à verser à la région Normandie au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Procédure devant la cour Par une requête et un mémoire en réplique, enregistrés les 29 octobre 2020 et 10 septembre 2021, la société ID+ Ingénierie, représentée par Me Nicolas Barrabé, demande à la cour 1° d'annuler ce jugement ; 2° de rejeter la demande de la région Normandie ; 3° à titre subsidiaire, de condamner M. B... A... à la garantir à hauteur de 70 % des condamnations prononcées à son encontre et de limiter l'indemnisation de la région à la somme de 13 200 euros ; 4° de mettre à la charge de la région Normandie et de M. B... A... la somme de 6 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Elle soutient que - le jugement attaqué méconnaît le principe du contradictoire, les droits de la défense et le droit à un procès équitable dès lors qu'il s'appuie sur l'expertise ordonnée par le président du tribunal administratif de Rouen réalisée sur pièces, sans qu'aucune constatation sur la matérialité des désordres n'ait été possible, et dont l'existence par la société n'a pu être vérifiée ; la région Normandie qui a fait procéder dans la précipitation au remplacement du parquet, rendant impossible cette constatation, n'a pas présenté sa demande d'expertise en temps utile et les parties n'ont pu débattre contradictoirement de la nature et de l'étendue des dommages ; - la cause des dommages résulte d'une erreur d'exécution par la société ECK qui, en sa qualité de professionnel de la construction, ne pouvait ignorer les précautions nécessaires pour protéger le parquet en bois et, secondairement, d'une erreur de surveillance des travaux de cette entreprise par M. A... ; - M. A..., qui selon la décomposition des honoraires de l'équipe de maîtrise d'œuvre figurant à l'avenant n° 1 du marché de maitrise d'œuvre, était rémunéré 70% pour la phase APS, 60% pour la phase APD et 84,57% pour la DET, est responsable des dommages et doit, en application de l'article 1382 du code civil, la garantir de toutes condamnations prononcées à son encontre, à hauteur de 70% ; - c'est à tort que le tribunal a entériné la demande de la région tendant au versement de la somme de 66 000 euros correspondant au remplacement total de la surface du parquet ainsi que préconisé par l'expert judiciaire qui n'a pourtant pas été en mesure de se prononcer sur l'étendue des dommages, et alors qu'une réparation partielle sur 20% de la surface tel qu'envisagé dans le cadre des expertises d'assurances aurait pu suffire. Par des mémoires en défense, enregistrés les 9 juillet et 3 décembre 2021, la région Normandie, représentée par Me Arnaud Labrusse, conclut au rejet de la requête et à ce que soit mis à la charge solidaire de la société ID+ Ingénierie et de M. B... A... une somme de 2 500 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Elle soutient que les moyens de la requête d'appel ne sont pas fondés. Par un mémoire en défense enregistré le 10 novembre 2021, M. B... A..., représenté par Me Patrice Lemiegre, demande à la cour 1° d'annuler le jugement du 28 août 2020 du tribunal administratif de Rouen ; 2° de rejeter la demande de la région Normandie ; 3° à titre subsidiaire, de reconnaitre la responsabilité totale de la société ID+ Ingénierie ; 4° de mettre à la charge de la région Normandie et de la société ID+ Ingénierie la somme de 3 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Il soutient que - c'est à tort que le tribunal administratif a considéré que l'expertise sur pièces était suffisante alors que l'expert n'a pu constater l'état initial du plancher et identifier de manière précise les causes du sinistre en raison des agissements non contradictoires de la région qui avait déjà fait réaliser les travaux ; - l'expert a fait une inexacte interprétation des pièces contractuelles en considérant que la protection des ouvrages existants n'avait pas été prévue par la maitrise d'œuvre alors que le cahier des clauses techniques particulières CCTP du lot commun le prévoyait ; - la région Normandie a commis une faute particulièrement grave, ou du moins d'une imprudence caractérisée, en ne permettant pas l'identification contradictoire de l'origine exacte du sinistre du fait du remplacement du parquet dans son intégralité et en s'abstenant de présenter un référé-constat avant de préfinancer les travaux ; - l'expert reconnaît une faute dans l'entretien du nouveau parquet, de telle sorte que la région a probablement employé la même méthode sur l'ancien parquet, faute de nature à exonérer la maitrise d'œuvre de sa responsabilité contractuelle ; - la reprise partielle des parquets endommagés, que l'expert n'a pas totalement écartée, aurait permis de remédier aux désordres, de telle sorte que le préjudice doit être évalué à hauteur de 20% du montant des travaux, soit 13 200 euros ; - si la responsabilité contractuelle de la maîtrise d'œuvre devait être retenue, elle ne pourra être reconnue qu'à l'égard de la société ID+ Ingénierie dès lors que cette dernière était chargée de rédiger le CCTP. Par une ordonnance du 7 mars 2022, la clôture d'instruction a été fixée au 11 avril 2022. Par lettre du 15 juin 2022 les parties ont été informées que la cour était susceptible de soulever d'office, en application de l'article R. 611-7 du code de justice administrative, le moyen tiré de l'impossibilité pour la région d'invoquer la responsabilité contractuelle du maître d'œuvre dès lors que la réception de l'ouvrage a mis fins à leurs rapports contractuels. Par mémoire du 24 juin 2022, en réponse au moyen d'ordre public, la région Normandie soutient que compte tenu du litige en cours, le décompte général et définitif du marché de maîtrise d'œuvre n'a pas été établi et que le parquet endommagé ne faisant pas partie des travaux de réhabilitation objet du marché, il n'y a pas eu de réception des travaux de maîtrise d'œuvre. En tout état de cause, elle invoque la responsabilité contractuelle du maître d'œuvre pour défaut de conseil et, à titre subsidiaire, sa responsabilité délictuelle. En outre, la région demande au juge du contrat de dire et juger que la somme préfinancée par le maître d'ouvrage public en cours de chantier doit se déduire du décompte général et définitif de la maîtrise d'œuvre. Vu les autres pièces du dossier. Vu - le code civil ; - le code des marchés publics ; - le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés de prestations intellectuelles issu du décret n° 78-1306 du 26 décembre 1978 ; - le code de justice administrative. Les parties ont été régulièrement averties du jour de l'audience. Ont été entendus au cours de l'audience publique - le rapport de Mme Aurélie Chauvin, présidente-assesseure, - et les conclusions de M. Bertrand Baillard, rapporteur public. Considérant ce qui suit 1. Dans le cadre du projet d'extension et de la réhabilitation du gymnase Thomas Corneille à Barentin, comprenant la démolition des locaux existants à l'exception de la salle des sports, la reconstruction et l'extension des locaux concernés par la démolition et la création d'une salle polyvalente, la région Normandie a conclu le 17 mars 2009 un contrat de maîtrise d'œuvre avec M. B... A..., architecte et mandataire du groupement solidaire de maîtrise d'œuvre, et la société ID+ Ingénierie, bureau d'études, économiste et OPC. Par acte d'engagement signé le 17 janvier 2011, le lot n° 2 " démolition-gros-œuvre-ravalement " a été confié à la SARL ECK et la SARL SHM s'est vu attribuer le lot n° 8 " menuiseries intérieures " prévoyant notamment une rénovation du parquet existant du gymnase. A la suite de l'apparition au cours du mois de décembre 2011 de désordres liés à la déformation du parquet du gymnase qui devait être conservé pendant l'opération, une expertise amiable a été organisée en 2012 par la société Saretec à l'initiative de l'assureur de la région, à l'issue de laquelle les parties n'ont pas trouvé d'accord sur la cause des désordres et leur prise en charge. La région Normandie a, sans attendre la désignation d'un expert judiciaire, préfinancé des travaux de reprise de la totalité de la surface du parquet qui ont été réalisés par la société SHM, suivant avenant du 5 novembre 2012, pour un montant de 98 058,84 euros TTC. 2. Postérieurement à la réalisation de ces travaux qui ont consisté notamment à remplacer la totalité de la surface du parquet du gymnase, la région Normandie a saisi le juge des référés du tribunal administratif de Rouen qui a fait droit à sa demande d'expertise par une ordonnance du 29 juillet 2014. L'expert désigné a remis son rapport le 28 février 2018. La société ID+ Ingénierie relève appel du jugement n° 1801722 du 28 août 2020, par lequel le tribunal administratif de Rouen l'a condamnée solidairement avec M. A... à verser à la région la somme de 66 000 euros TTC au titre du remplacement intégral du parquet en bois du gymnase Thomas Corneille, avec intérêts et capitalisation et a mis à leur charge définitive les frais de l'expertise taxés et liquidés à hauteur de 11 361,82 euros TTC ainsi qu'une somme 1 500 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Par la voie de l'appel incident, M. A... demande également l'annulation de ce jugement. Sur le moyen soulevé d'office 3. En vertu de l'article 33 du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés de prestations intellectuelles issu du décret n° 78-1306 du 26 décembre 1978 CCAG-PI, à l'issue des vérifications réalisées par le maître de l'ouvrage, celui-ci doit prononcer la réception avec ou sans réfaction ou le rejet des prestations dans un délai de deux mois et en l'absence de décision, les prestations doivent être considérées comme reçues à l'expiration de ce délai. L'article du cahier des clauses administratives particulières du marché de maîtrise d'œuvre prévoit des délais particuliers pour l'intervention de la décision du maître de l'ouvrage prononçant la réception, l'ajournement, la réception avec réfaction ou le rejet des documents d'études, allant de 2 à 6 semaines calendaires. Il stipule que " si cette décision n'est pas notifiée au titulaire dans le délai... la prestation est considérée comme reçue, avec effet à compter de l'expiration du délai, conformément à l'article dernier alinéa du CCAG PI acceptation tacite ". 4. Indépendamment de la décision du maître d'ouvrage de réceptionner les prestations de maîtrise d'œuvre prévue par les stipulations susvisées du CCAG PI applicable au marché en litige, la réception de l'ouvrage met fin aux rapports contractuels entre le maître d'ouvrage et le maître d'œuvre en ce qui concerne les prestations indissociables de la réalisation de l'ouvrage, au nombre desquelles figurent, notamment, les missions de conception de cet ouvrage. 5. Il résulte de l'instruction que la demande formée devant le tribunal administratif de Rouen par la région Normandie, maître de l'ouvrage, tend à l'engagement de la responsabilité contractuelle de M. B... A... et de la société ID+ Ingénierie. Il résulte toutefois de l'instruction, et il n'est pas contesté en appel, que les travaux de réhabilitation et d'extension du gymnase Thomas Corneille à Barentin ont fait l'objet d'une réception définitive. A cet égard, la région a produit les procès-verbaux de réception des travaux du marché en litige, notamment des prestations relatives au lot n° 2 " démolitions gros œuvre ravalement " réalisées par la société ECK et du lot n° 8 " menuiseries intérieures " confié à la société SHM, signés respectivement les 12 novembre 2013 et 28 juin 2013 par le maître d'ouvrage. Si les travaux relatifs au remplacement du parquet du gymnase n'étaient pas initialement prévus au marché d'extension et de réhabilitation du gymnase, il est constant qu'ils ont été engagés en raison de désordres apparus au cours de ce chantier et ont été réalisés après conclusion d'un avenant le 5 novembre 2012 avec la société SHM chargée initialement de sa seule rénovation dans le cadre du même marché. Or, comme il a été dit au point 4, la réception de l'ouvrage emporte réception de l'ensemble des prestations de maîtrise d'œuvre, y compris celles relatives à la conception de l'ouvrage, qui sont indissociables, de sorte que cette réception fait obstacle à ce que la responsabilité contractuelle des maîtres d'œuvre soit recherchée à raison des fautes de conception et de surveillance du chantier qu'ils ont éventuellement commises. Il suit de là que les conclusions de la région présentées sur ce fondement ne peuvent qu'être rejetées. 6. Si la région invoque, en réponse au moyen d'ordre public, le défaut de conseil de la maîtrise d'œuvre au moment de la réception des travaux, elle n'apporte aucun élément de nature à établir le manquement allégué. Elle n'est pas davantage fondée à invoquer, pour la première fois en appel, la responsabilité délictuelle de la maîtrise d'œuvre, en l'absence de nullité du contrat. Enfin, elle ne peut demander l'établissement du décompte général et définitif de la maîtrise d'œuvre, avec déduction de la somme qu'elle a préfinancée en cours de chantier pour la reprise du parquet, qui relève d'un litige distinct. 7. Il résulte de tout ce qui précède que la société ID+ Ingénierie et M. A... sont fondés à soutenir que c'est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Rouen les a condamnés à verser la somme de 66 000 euros TTC à la région Normandie au titre du remplacement intégral du parquet en bois du gymnase Thomas Corneille, assortie des intérêts au taux légal à compter du 17 mai 2018 et de leur capitalisation. Il convient donc de prononcer l'annulation du jugement et, par l'effet dévolutif, de rejeter la demande de la région Normandie devant le tribunal. Sur les frais d'expertise 8. Les frais de l'expertise ordonnée par le président du tribunal administratif de Rouen taxés et liquidés par une ordonnance du 23 mars 2018 à la somme de 11 361,82 euros TTC sont mis définitivement à la charge de la région Normandie. Sur les autres frais liés à l'instance 9. Il n'y a pas lieu, dans les circonstances de l'espèce, de mettre à la charge de la région Normandie la somme que la société ID+ Ingénierie et M. A... demandent au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. Les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative font par ailleurs obstacle à ce que les sommes demandées à ce titre par la région Normandie soient mises à la charge des appelants, qui ne sont pas les parties perdantes. DÉCIDE Article 1er Le jugement n° 1801722 du 28 août 2020 du tribunal administratif de Rouen est annulé. Article 2 La demande présentée par la région Normandie devant le tribunal administratif de Rouen est rejetée. Article 3 Les frais de l'expertise taxés et liquidés à hauteur de 11 361,82 euros TTC sont définitivement mis à la charge de la région Normandie. Article 4 Le surplus des conclusions de la requête de la société ID+ Ingénierie, de M. A... et les conclusions de la région Normandie présentées au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetés. Article 5 Le présent arrêt sera notifié à la société ID+ Ingénierie, à la région Normandie et à M. B... A.... Délibéré après l'audience publique du 5 juillet 2022 à laquelle siégeaient - Mme Anne Seulin, présidente de chambre, - Mme Aurélie Chauvin, présidente-assesseure, - Mme Anne Khater première conseillère. Rendu public par mise à disposition au greffe le 22 août 2022. La présidente-rapporteure, Signé A. Chauvin La présidente de chambre, Signé A. SeulinLa greffière Signé Villette La République mande et ordonne au préfet de la Seine-Maritime en ce qui le concerne ou à tous commissaires de justice à ce requis, en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l'exécution du présent arrêt. Pour expédition conforme, La greffière Anne-Sophie Villette 2 N°20DA01683 En cas d’accident, l’expert automobile évalue les dommages causés à votre véhicule. C’est sur la base de son rapport que vous serez indemnisé par l’assurance. La valeur de remplacement correspond à la valeur d’un véhicule identique ou de caractéristiques équivalentes au jour du sinistre, hors accessoires et aménagements professionnels. Vous êtes généralement assuré à la valeur de remplacement lorsque vous êtes assuré au tiers ou au tiers étendu. Comment l’expert définit la valeur d’indemnisation ? Le mode d’évaluation de la valeur de remplacement dépend des garanties figurant dans votre contrat. Les assureurs parlent, en général, de Valeur de remplacement estimé par l’expert. On parle alors de Valeur de remplacement à dires d’expert VRADE. Le professionnel se fonde sur plusieurs critères La valeur d’achat du véhicule qui est actualisée s’il s’agit d’un modèle qui n’est plus fabriqué. La dépréciation temporelle, c’est-à-dire l’âge du véhicule. La dépréciation due à l’usage qui s’appuie sur un ratio entre le kilométrage et l’âge du véhicule. Son état d’entretien apparent auquel s’ajoute la consultation de factures de réparations. Les conditions du marché local de l’occasion le professionnel compulse des annonces de garagistes et de particuliers qui cèdent des voitures de même type, année, kilométrage… Comment vais-je être indemnisé avec la valeur de remplacement ? Outre les conclusions de l’expert, votre indemnisation dépend de l’état de votre voiture après le sinistre. Vous ne devez pas être responsable du sinistre, à moins d’avoir souscrit une assurance tous risques ou une garantie dommages tous accidents. Votre véhicule est réparable Votre voiture est réparable si l’estimation des réparations dues au sinistre est inférieure à la valeur de remplacement. Vous êtes donc intégralement dédommagé. Optez pour le garage agréé vous n’aurez aucun frais à avancer. Selon votre contrat, une franchise peut toutefois subsister à votre charge. La plupart des assureurs vous laissent choisir son montant, qui peut être variable d’une garantie à l’autre. Seule la garantie catastrophes naturelles comporte une franchise fixe de 380 euros. Votre véhicule n’est pas réparable Les réparations de votre véhicule excèdent le montant de la valeur de remplacement ? Votre assureur déclenche une procédure dite véhicule économiquement irréparable VEI et vous propose le rachat de votre véhicule. Vous avez trente jours pour vous prononcer. Deux choix s’offrent à vous Vous acceptez l’offre de votre assureur. Le montant que vous percevez correspond à celui de la VRADE. Votre véhicule est ensuite vendu ou cédé pour destruction par le professionnel. Vous ne répondez pas dans le délai imparti ou vous refusez l’offre de votre assureur. Vous recevez une indemnisation égale à la VRADE déduction faite de la valeur de rachat sauvetage indiquée sur le rapport de l’expert. Vous pouvez garder ou vendre votre véhicule. Son nouveau propriétaire ne peut toutefois établir de carte grise à son nom, à moins qu’il n’effectue les réparations préconisées par l’expert. Si vous souhaitez le faire vous-même assurez-vous que le véhicule soit techniquement réparable. Besoin d’une bonne assurance auto ? L’expert automobile est un professionnel indépendant et spécialisé, titulaire d’un diplôme d’état et inscrit sur une liste nationale voir cette liste sur le site de la Sécurité Routière et l’article du Code de la route sur les conditions pour être reconnu en tant qu’expert automobile. Il n’est pas mandataire d’une société d’assurance en particulier et doit donc, en théorie, délivrer un avis neutre et indépendant sur l’état d’un véhicule et sa sécurité. Cependant, les circonstances de certains sinistres sont difficiles à évaluer, par exemple lorsqu’il s’agit d’un accident seul » et/ou d’une voiture retrouvée endommagée sur parking. Le montant des réparations, la valeur de remplacement à dire d’expert VRADE ou la déclaration d’un véhicule économiquement irréparable peuvent aussi provoquer un désaccord entre l’expert automobile et l’assuré sinistré. Enfin, il n’est pas rare que les assurés aient des suspicions sur une éventuelle entente entre l’assureur qui désigne et indemnise l’expert et l’expert au détriment de l’assuré. S’il y a désaccord entre vous et l’expert automobile sur les circonstances de l’accident, le montant des réparations ou la valeur de remplacement à dire d’expert des solutions existent ! La négociation directe avec l’expert Le Code de la route oblige l’expert à adresser une copie de son rapport au propriétaire du véhicule article R326-3. Vous êtes dès lors informé des conclusions de l’expertise au moment même où elles sont communiquées à votre assureur. Elles vont constituer pour ce dernier la base du calcul de votre indemnisation au regard des conditions et garanties de votre contrat. → Voir notre article Comment se déroule une expertise automobile après un sinistre ? En cas de désaccord de votre part sur le résultat de l’expertise, contactez tout d’abord l’expert désigné par votre assureur afin de lui exposer votre point de vue. S’il s’agit d’un désaccord sur le montant des réparations ou l’évaluation de la valeur du véhicule au moment du sinistre, joignez à votre réclamation tous les documents venant argumenter votre position procès-verbal du dernier contrôle technique ; facture d’achat ; factures récentes d’entretien, de réparation ou de changement de pièces ; exemples d’annonces publiées sur les sites notoires de vente de voitures, permettant de justifier la valeur du modèle sur le marché de l’occasion. Dans cette situation, si les éléments fournis sont cohérents avec la nécessité d’une révision de l’évaluation initiale, il est fréquent que l’expert accepte de reconsidérer ses conclusions à la hausse. Il procède alors à l’établissement d’un nouveau rapport d’expertise rectificatif, qui annule et remplace le précédent. L’expertise amiable contradictoire ou contre-expertise Si l’expert estime que les documents complémentaires apportés au dossier ne sont pas probants ou que le désaccord, plus complexe, porte sur les circonstances de l’accident, il peut décider de maintenir sa décision. Avant tout, consultez bien les conditions générales de votre contrat d’assurance celles-ci précisent les procédures en cas de désaccord et vous informent sur la possibilité de demander une expertise amiable contradictoire ou contre-expertise. Ces mentions sont généralement présentes dans les chapitres Comment serez-vous indemnisé ? », Comment est déterminée l’indemnité ? » ou encore Mise en œuvre des garanties ». Il vous appartient alors de faire appel à un expert automobile différent qui vous représentera et qui examinera aussi le véhicule accidenté. Attention, en tant que mandant, les frais et honoraires de cette contre-expertise restent à votre charge ! Pour trouver un expert automobile, vous pouvez utiliser le moteur de recherche du site de la Sécurité Routière Ce deuxième expert confrontera son avis à celui du premier Soit ils sont d’accord et la procédure s’arrête là. Leur entente peut venir confirmer les conclusions de la première expertise ou au contraire les modifier après une discussion constructive. Vous pouvez accepter la décision des experts, et donc de votre assureur, en signant une lettre d’acceptation accompagnée parfois d’une délégation de paiement. Soit ils ne sont pas d’accord et une procédure de départage peut être engagée avec l’organisation d’une troisième expertise. La tierce expertise Un troisième expert est alors nommé pour une tierce expertise » finale, dans le but de résoudre le différend opposant les deux premiers experts. Cette solution est plutôt rare car peu appréciée des assureurs et experts eux-mêmes et un accord intervient généralement au préalable. L’expert tiers est désigné conjointement par les deux premiers experts et tous trois opèrent en commun et à la majorité des voix. À défaut d’accord sur la nomination du troisième expert, sa désignation revient au Président du Tribunal de Grande Instance du domicile de l’assuré ou du lieu où le sinistre s’est produit. Les frais et honoraires du tiers expert sont supportés par moitié entre les deux parties. Certains contrats prévoient cependant de rembourser à l’assuré la part mise à sa charge dans l’éventualité où la procédure de tierce expertise lui donnerait satisfaction. L’action en justice Solution ultime porter l’affaire devant la justice. Une expertise judiciaire sera alors décidée par le juge pour trancher sur les circonstances de l’accident et le montant de l’indemnisation. Cette procédure peut s’avérer longue et coûteuse. L’assureur a en outre plus de moyens et d’expérience pour mener à bien une telle action. Bien qu’elle soit envisageable, il est important d’en évaluer auparavant les avantages et inconvénients en proportion de l’enjeu du litige. Pour aller plus loin... La loi française n’impose pas le recours à l’expertise pour déterminer le montant des dommages. Mais les assureurs ont habituellement recours à un expert spécialisé titulaire d’un diplôme d’état et inscrit sur une liste nationale voir site L’expert est un technicien indépendant dans la mesure où il n’est pas le mandataire des assureurs. Le rôle de l’expert Il doit examiner le véhicule, apprécier les dommages en relation avec l’accident, évaluer le coût de sa remise en état si elle est possible et dans quelles conditions de sécurité pour les biens et les personnes L’expert constate l’état et les dégâts subis par le véhicule dûment identifié après examen visuel. Lorsque les dommages sont importants, il remet son avis définitif après démontage préalable, pour vérifier quels organes sont endommagés. Il vérifie l’imputabilité des dommages et doit signaler par exemple les chocs antérieurs, le vice de fabrication, l’usure anormale... Il fixe la méthode de réparation remise en état ou remplacement, et détermine la liste et le prix des pièces de rechange. Les temps et les tarifs de réparation sont calculés à partir du taux et des barèmes préétablis redressage, remplacement des pièces, peinture. Il donne son avis sur la sécurité du véhicule organes de direction, freins, suspension... et doit indiquer s’il présente un caractère dangereux ou non. Selon les cas, il dira si le véhicule est réparable ou non et dans quelles conditions. La décision de réparer appartient au propriétaire du véhicule. C’est lui qui donne l’ordre au réparateur d’effectuer les travaux conformément aux conclusions d’expertise. RÈGLEMENT DES DOMMAGES La jurisprudence a précisé les modes d’indemnisation pour régler le préjudice selon que le véhicule sera réparé ou non. Dans le premier cas, la réparation intégrale sera assurée par le remboursement des frais de remise en état et dans le second par le versement d’une somme égale à sa valeur de remplacement. 1. Véhicule réparable Le dommage est évalué par l’expert généralement requis par l’assureur de la personne lésée. L’expert peut, exceptionnellement, s’adjoindre un spécialiste sapiteur pour faire procéder à des examens ou analyses complémentaires et s’assurer le cas échéant de la conservation des preuves et éléments techniques constat d’huissier. L’expert établit un rapport d’expertise fixant le montant et la nature des réparations du bien endommagé y compris de ses accessoires. Limite du dommage la valeur de remplacement Le véhicule sera réparé si le coût des réparations est inférieur au prix du véhicule lui-même. Ce prix n’est pas déterminé par la valeur vénale stricto sensu valeur moyenne d’un véhicule identique fixée selon une cote publiée par des journaux spécialisés. C’est la valeur de remplacement à dire d’expert VRADE qui sert de critère d’appréciation de la valeur du véhicule. Elle constitue la limite de la responsabilité de l’auteur du dommage. La VRADE est calculée par l’expert dans un bilan technique qui reprend les calculs d’une dépréciation temporelle du véhicule en fonction de son âge, des types d’options et du kilométrage parcouru. Le calcul peut également prendre en compte l’état général du véhicule carrosserie, suspension, moteur ... ainsi que son état d’entretien et d’usure. Un coefficient de majoration ou de minoration peut également être retenu si le véhicule est recherché ou non sur le marché de l’occasion. L’expert peut en outre joindre dans son évaluation des exemples concrets comparables d’offres de vente extraites du marché local pour étayer son bilan. Par exception à cette règle, il peut être accordé dans des cas exceptionnels le remboursement des réparations supérieures à cette valeur de remplacement par exemple lorsque le véhicule est ancien ou rare. 2. Véhicule en perte totale Lorsque les réparations sont supérieures à la valeur de remplacement ou supérieures à la différence entre la valeur de remplacement et la valeur de l’épave, on considère que le véhicule est en perte totale. Compte tenu du nombre important de véhicules en perte totale et afin d’éviter la circulation de véhicules dangereux, le législateur français a mis en place deux procédures distinctes de contrôle la procédure VGA » pour les véhicules gravement accidentés et la procédure VEI » pour les véhicules économiquement irréparables cf. annexe. L’expert automobile en est l’intervenant majeur. PRÉJUDICES ANNEXES Les préjudices suivants peuvent faire l’objet d’une indemnisation selon les cas. Ils ne sont intégralement réglés que s’ils présentent un lien de causalité, s’ils sont proportionnés aux conséquences de l’accident et aux tarifs pratiqués et s’ils ne sont pas la conséquence de la négligence du propriétaire. remorquage, dépannage, immobilisation, gardiennage Lorsque la victime a pris les mesures conservatoires nécessaires et respectée son obligation de limiter les frais liés à l’accident, ces dommages sont indemnisés. Ils sont généralement réglés de manière forfaitaire notamment sur la base des informations figurant sur le rapport d’expertise. Immobilisation une journée pour 8 H de main d’œuvre de temps strictement nécessaire à la réparation véhicule de remplacement privation de jouissance Dans des situations particulières et exceptionnelles taxi, besoin professionnel ou commercial, la victime peut prétendre à un véhicule de location dès lors qu’elle justifie de son usage professionnel et journalier et qu’elle n’a pas d’autres solutions de remplacement. Le véhicule de remplacement doit être du même type que le véhicule accidenté et loué pendant la période effective d’immobilisation. L’indemnisation possible sera accordée selon que l’usage du véhicule est professionnel ou indispensable, les déplacements pour se rendre sur le lieu du travail ne justifiant généralement pas des frais de location, d’agrément retraite. frais de rapatriement Ils seront dus si le rapatriement était nécessaire. Les frais de rapatriement d’un véhicule qui est roulant ou avec des dommages faibles carrosserie, dont la durée de réparation est très courte seront à exclure. De la même façon, le rapatriement d’une épave n’est pas nécessaire dès lors qu’il était manifeste que le véhicule était réduit à l’état d’épave. dépréciation Du fait des réparations subies, le prix de revente du véhicule peut être diminué. Elle sera accordée par l’expert si le véhicule est très récent ou haut de gamme et si les dommages concernent sa structure ou ses organes de sécurité. frais de remise en circulation, destruction Carte grise, vignette, immatriculation font partie des préjudices indemnisables dès lors que le véhicule est neuf., à régler sur justificatifs. Certains Etats demandent le paiement d’une taxe de destruction. frais d’hôtel, téléphone Ils doivent être justifiés et en liaison avec le préjudice. La perte de vacances et le préjudice moral seront rejetés, sauf cas particulier. Remarque Compte tenu de la multiplicité des postes annexes, il est de pratique courante de proposer un forfait global, après avoir détaillé ce qui peut être pris en charge au regard de la loi française applicable et de ce qui n’est pas admis. frais d’experts Ils sont acceptés dès lors qu’il s’agit de mesures prises par la victime pour justifier la hauteur de son préjudice. TVA La taxe sur la valeur ajoutée est fixée à 19,6% et doit être réglée sans que la victime soit tenue de justifier de la remise en état du véhicule. Elle ne sera pas réglée si la victime en raison de son activité ou de la nature du véhicule est assujettie à cette taxe entreprise. location avec option d’achat LOA La location avec option d’achat est un contrat par lequel l’utilisateur d’un bien le véhicule loue ce bien à une société financière. L’utilisateur a le choix, au terme du contrat de crédit bail, d’acquérir le véhicule en versant une indemnité résiduelle ou de le restituer à la société financière. Lorsque ce bien est endommagé ou détruit, l’indemnité réparant le préjudice est réglée hors TVA par l’assureur Conseil d’état - 29 Juillet 1998 sur la valeur des expertises ou du véhicule. Concernant l’indemnité de résiliation, le contrat de Crédit Bail conclu entre la Société Financière et l’utilisateur du véhicule en détermine les modalités du calcul. L’assureur doit régler cette indemnité de résiliation avec la TVA . véhicule réparé à l’étranger Lorsque la réparation n’est pas effectuée en France, l’indemnisation accordée se fera sur la base d’un rapport d’expertise effectué par un expert local accompagné de photos. L’assureur français pourra exiger un contrôle des réparations par expertise contradictoire ou contrôle a posteriori en déléguant son correspondant étranger. Si le montant des réparations est faible, une facture originale peut être considérée comme suffisante. LA PROCÉDURE D'OFFRE La loi française voir article 12 de la loi du 5 juillet 1985 modifié reprend à son compte les dispositions de la quatrième directive automobile en précisant que dans le cas où la responsabilité n'est pas contestée et où le dommage a été entièrement quantifié, l'assureur qui garantit la responsabilité civile du fait d'un véhicule terrestre à moteur est tenu de présenter à la victime une offre d'indemnité motivée dans le délai de trois mois à compter de la demande d'indemnisation qui lui est présentée. Lorsque la responsabilité est rejetée ou n'est pas clairement établie, ou lorsque le dommage n'a pas été entièrement quantifié, l'assureur doit, dans le même délai, donner une réponse motivée aux éléments invoqués dans la demande.

valeur de remplacement à dire d expert