Voicitoutes les solution Sa chenille est le vers Ă  soie. CodyCross est un jeu addictif dĂ©veloppĂ© par Fanatee. Êtes-vous Ă  la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau VirginieSymaniec Ă©ditrice NĂ©e en 1968 Ă  Maisons-Laffitte (78), Virginie Symaniec est habilitĂ©e Ă  diriger des recherches en histoire et fondatrice des Ă©ditions Le Ver Ă  Soie. Dans son article consacrĂ© Ă  l'« Industrie de la soie en Perse » (1854), Édouard Charton rapportait que les Guileks faisaient remonter aux temps bibliques l'apparition sur leur terre du ver Ă  soie, selon eux Notresite Web est le meilleur qui vous offre CodyCross Sa chenille est le vers Ă  soie rĂ©ponses et quelques informations supplĂ©mentaires comme des solutions et des astuces. Utilisez simplement cette page et vous passerez rapidement le niveau que vous avez bloquĂ© dans le jeu CodyCross. En plus de ce jeu, Fanatee Games a aussi créé d'autres jeux non moins LasĂ©riciculture est l’élevage du ver Ă  soie qui est lui-mĂȘme la chenille d’un papillon, le Bombyx mori. Elle consiste en l’ensemble des opĂ©rations de culture du mĂ»rier, d’ Ă©levage du ver Ă  soie pour l’obtention du cocon, de dĂ©vidage du cocon, et de filature de la soie . QuestionsrĂ©ponses. Est-ce difficile de faire un Ă©levage ? Non, pas du tout, c'est Ă  la portĂ©e de tous. Quelqu'un disait de 7 Ă  77 ans ! Que mange-t-il ? Le ver Ă  soie est exclusif en matiĂšre d'alimentation. Pas de bonbon, gĂąteau au chocolat ! SaChenille Est Le Vers À Soie - CodyCross La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre B CodyCross Solution pour SA CHENILLE EST LE VERS À SOIE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle 1VIN3p. Antheraea pernyi, 12 heures aprĂšs l’émergence du cocon Antheraea pernyi est un lĂ©pidoptĂšre papillon de la famille des Saturniidae, de la sous-famille des Saturniinae. Sous sa forme de chenille, il est appelĂ© Ver Ă  soie tussah. La chenille Ă©levĂ©e en semi-captivitĂ©, produit un fil servant Ă  tisser de la soie tussah. La chrysalide est consommĂ©e traditionnellement dans certaines rĂ©gions de Chine et le papillon mĂąle entre dans des produits alimentaires de santĂ©. Étymologie et histoire de la nomenclature Le nom de genre Antheraea est une forme latine irrĂ©guliĂšre venant du grec Î±ÎœÎžÎ·ÏÎż antheros aux couleurs vives, brillant, fleuri ». L’épithĂšte spĂ©cifique pernyi a Ă©tĂ© dĂ©diĂ©e au pĂšre Perny par l’entomologiste GuĂ©rin-MĂ©neville. Le terme tussah est un emprunt Ă  l’anglais tussore dĂ©signant un foulard fabriquĂ© dans l'Inde avec une soie particuliĂšre provenant du ver Ă  soie sauvage ». Le pĂšre Paul-Hubert Perny, des Missions Ă©trangĂšres, fait partie de cette vingtaine de missionnaires naturalistes français qui ont contribuĂ© Ă  identifier de nombreuses nouvelles espĂšces de plantes et d’animaux chinois. Le pĂšre Perny, arrivĂ© en Chine en 1845 et nommĂ© Ă©vĂȘque du Guizhou en 1850, portait un vĂ©ritable intĂ©rĂȘt Ă  l’histoire naturelle. Il envoya 500 cocons vivants du ver Ă  soie tussah au MusĂ©um d’histoire naturelle de Lyon. Ceux-ci donnĂšrent naissance aux papillons du ver Ă  soie tussah[1]. L’entomologiste GuĂ©rin-MĂ©neville en donna la description en 1855, sous le nom de Antheraea pernyi[2], ainsi que celle de la saturnie du chĂȘne du Japon Antheraea yamamai GuĂ©rin-MĂ©neville, 1861 dans le cadre d'une Ă©tude visant Ă  trouver une espĂšce capable de remplacer le ver Ă  soie du Bombyx du mĂ»rier atteint alors de pĂ©brine. Description Les caractĂšres principaux sont[3],[4],[n 1] RĂ©partition de la rĂ©gion du fleuve Amour au nord de la Chine jusqu’au sud de la Chine. Envergure du mĂąle de 60 Ă  65 mm, ailes assez pointues. Chez la femelle, les ailes sont Ă  apex anguleux Couleur gĂ©nĂ©rale fauve rougeĂątre Habitat forĂȘts de chĂȘnes. Plantes-hĂŽtes Quercus Plantes de substitution Photinia, Betula, Eucalyptus gunnii, Fagus Adulte Chenilles sur feuilles de chĂȘne Chenille sur Quercus DĂ©tail de la chenille. Usages Les paysans chinois ont maĂźtrisĂ© l’élevage artificiel de Antheraea pernyi avant le XVIIe siĂšcle. Dans les annĂ©es 2017, plus de 60 000 tonnes de cocons de cette espĂšce de ver Ă  soie Ă©taient produites en Chine chaque annĂ©e, reprĂ©sentant 90 % de la production mondiale[5]. En Chine, des zones entiĂšres sont plantĂ©es avec le chĂȘne chinois, Quercus variabilis, pour Ă©lever en semi-captivitĂ© la chenille d’A. pernyi[6]. L’élevage en semi-captivitĂ© consiste Ă  implanter, sur des arbres sĂ©lectionnĂ©s, des insectes Ă  des stades juvĂ©niles de larves ou d’Ɠufs. Cette maniĂšre de procĂ©der implique une bonne connaissance de l’insecte et de sa biologie. En dehors de son usage pour produire de la soie, A. pernyi est aussi utilisĂ© pour alimentation et en mĂ©decine traditionnelle chinoise. Les papillons mĂąles sont utilisĂ©s dans la fabrication de produits alimentaires de santĂ© et de vins curatifs. De plus, les chrysalides sont traditionnellement consommĂ©es et vendues sur de nombreux marchĂ©s et dans les Ă©piceries du nord-est de la Chine Zhang, Tang et Chen[7], 2008. Origine On sait depuis longtemps qu’Antheraea pernyi est apparentĂ© Ă  Antheraea roylei. Mais en 2012 les arguments se sont multipliĂ©s pour dire qu’A. pernyi a dĂ©rivĂ© il y a des milliers d’annĂ©es, de A. roylei sauvage. Des donnĂ©es historiques, sĂ©ricicoles, morphologiques, cytogĂ©nĂ©tiques et taxonomiques sont citĂ©es Ă  l'appui de cette hypothĂšse. Ceci explique pourquoi A. pernyi est trĂšs facile Ă  Ă©lever en masse et produit de grandes quantitĂ©s de soie dans ses cocons, et pourquoi les croisements entre A. pernyi et A. roylei, effectuĂ©s en Inde, sont parfaitement fertiles pendant de nombreuses gĂ©nĂ©rations[8]. En dehors d’Antheraea pernyi, il existe d'autres vers Ă  soie sauvages Antheraea mylitta de l'Inde, le ver Ă  soie tropical tussah, et Antheraea polyphemus, le ver Ă  soie polyphĂšme amĂ©ricain. Notes et rĂ©fĂ©rences Notes ↑ voir aussi une superbe vidĂ©o sur tous les stades de dĂ©veloppement d’A. pernyi RĂ©fĂ©rences ↑ en Jane Kilpatrick, Fathers of Botany – The discovery of Chinese plants by European missionaries, Kew Publishing Royal Botanic Gardens, The University of Chicago Press, 2014, 254 p. ↑ Revue Zool., 1855, pl. 6, p. 297 ↑ Rougeot, P. Viette, Guide des papillons nocturnes d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et NiestlĂ©, Lausanne 1978 ↑ J. Dusuzeau, L. Sonthonnax, Essai de classification des lĂ©pidoptĂšres producteurs de soie., Imprimerie Alexandre Rey, 1897 lire en ligne ↑ Wenli Li, Zhengyao Zhang, Lan Lin, Olle Terenius, Antheraea pernyi Lepidoptera Saturniidae and Its Importance in Sericulture, Food Consumption, and Traditional Chinese Medicine », Journal of Economic Entomology, vol. 110, no 4,‎ 2017 lire en ligne ↑ Marie Lavalette, Les insectes une nouvelle ressource en protĂ©ines pour l’alimentation humaine, ThĂšse, FacultĂ© de pharmacie, UniversitĂ© de Lorraine, 2013 lire en ligne ↑ Chuan‐Xi ZHANG, Xu‐Dong TANG, Jia‐An CHENG, The utilization and industrialization of insect resources in China », Entomological Research, vol. 38, no 1,‎ 2008 lire en ligne ↑ R. S. Peigler, Diverse evidence that Antheraea pernyi Lepidoptera Saturniidae is entirely of sericultural origin », Trop. Lepid. Res., vol. 22, no 2,‎ 2012 lire en ligne Source Rougeot, P. Viette, Guide des papillons nocturnes d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et NiestlĂ©, Lausanne 1978. Article connexe Tussor Liens externes en RĂ©fĂ©rence Fauna Europaea Antheraea pernyi en RĂ©fĂ©rence BioLib Antheraea pernyi GuĂ©rin-MĂ©neville, 1855 DerniĂšre mise Ă  jour du contenu le 28/11/2020. La soie est une fibre textile d'origine animale. Elle provient d'un cocon de chenille appelĂ©e ver Ă  soie »ou "can" en Chine, bien que ce ne soit pas un ver. De trĂšs nombreuses chenilles sĂ©crĂštent avec leurs glandes un fil avec lequel elles fabriquent le cocon qui les protĂ©gera pendant leur mĂ©tamorphose en chrysalide nom donnĂ© Ă  la nymphe des papillons, puis en papillon. Parmi elles, seules les chenilles du bombyx du mĂ»rier et de quelques autres espĂšces, comme le bombyx Ă©ri, produisent un fil suffisamment souple et solide pour ĂȘtre utilisĂ© comme textile. C'est pourquoi on les appelle vers Ă  soie. La soie a Ă©tĂ© inventĂ©e au IIIe millĂ©naire avant DĂšs l’AntiquitĂ©, il existait des Ă©levages de vers Ă  soie en Chine, d’oĂč des caravanes apportaient en Europe du fil ou des tissus en soie. Les Chinois gardaient prĂ©cieusement leur secret, mais un jour il fut dĂ©couvert par les EuropĂ©ens Grecs et Romains. On crĂ©a alors des Ă©levages en Italie, puis, au XVIIe siĂšcle, dans le midi de la France oĂč l'on appelait ces Ă©levages des magnaneries. Sommaire 1 L'Ă©levage 2 La rĂ©colte des cocons 3 Le dĂ©vidage des fils 4 Les qualitĂ©s de la soie 5 Tissus Ă  base de soie 6 Vikiliens pour complĂ©ter sur les matiĂšres textiles 7 Sources L'Ă©levage[modifier modifier le wikicode] Pour Ă©lever des vers Ă  soie, il faut d’abord cultiver des mĂ»riers, arbres dont les larges feuilles sont la seule nourriture de ces chenilles. Les Ɠufs du papillon femelle de bombyx Ă©closent au bout de 10 mois. Les petites chenilles dĂ©vorent de telles quantitĂ©s des feuilles qu’en un mois, elles atteignent 20 fois leur taille de naissance et 8 000 fois leur poids. Au 33e jour, leur instinct de chenilles les pousse Ă  prĂ©parer leur mĂ©tamorphose en papillon. Les Ă©leveurs leur facilitent les choses en disposant des branches sĂšches. Elles y montent pour accrocher le cocon qu’elles vont fabriquer. Chaque chenille, avec les glandes de ses filiĂšres, sĂ©crĂšte un fil continu qu’elle accroche Ă  plusieurs brindilles. Puis, suspendue dans ce filet, elle fabrique autour de son corps un cocon ovale, formĂ© de nombreuses couches de fil de soie. Ce fil continu peut mesurer de 800 mĂštres Ă  1,5 km. Des cocons de soie Bombyx et cocon de soie Un bombyx La rĂ©colte des cocons[modifier modifier le wikicode] Cocons jetĂ©s dans l'eau bouillante Lorsque les cocons sont formĂ©s, les Ă©leveurs en conservent une partie pour la reproduction. Afin d’obtenir Ă  peu prĂšs autant de papillons mĂąles que de femelles, ils examinent la forme plus allongĂ©e des cocons mĂąles. Tous les autres cocons sont jetĂ©s dans l’eau bouillante pour tuer la chrysalide qu’ils contiennent. On pourra ainsi dĂ©vider leur soie intacte. Sinon, le papillon en sortant trouerait le cocon pour sortir. Les cocons trouĂ©s ne sont pas perdus pour autant, ils servent Ă  produire les fils spun » constituĂ©s de fibres et non de filaments. Le dĂ©vidage des fils[modifier modifier le wikicode] Quand les cocons sont bien ramollis dans l’eau chaude, on procĂšde au dĂ©vidage. Le fil est trop fin pour ĂȘtre utilisĂ© seul. C’est pourquoi, Ă  l’aide d’une brindille ou d’un petit balai, on rĂ©unit les fils de plusieurs cocons diffĂ©rents 4 Ă  7, selon la finesse de chaque fil. On les accroche ensemble Ă  un petit moulinet qui, en tournant, les enroule en torsade. DĂšs qu’un cocon est terminĂ©, on ajoute le fil d’un nouveau et ainsi de suite. La soie brute obtenue qu’on appelle soie grĂšge contient 25 % d’impuretĂ©s que l’on Ă©limine par lessivage. Le fil de soie devient ainsi souple et brillant. Le terme prĂ©cis de ce lessivage est dĂ©creusage » traitement Ă  base de savon et d'alcalis. On Ă©limine ainsi la sĂ©ricine ou grĂšs qui colle les deux brins de soie produite par le ver Ă  soie. Sans ce traitement, il est malaisĂ© de blanchir et de teindre la soie. La perte en poids importante est compensĂ©e par un traitement appelĂ© charge de la soie » et qui se faisait par prĂ©cipitation de sels mĂ©talliques dans la soie. Actuellement, on utilise des apprĂȘts pour charger la soie. La sĂ©ricine est rĂ©cupĂ©rĂ©e par l'industrie des cosmĂ©tiques. Les qualitĂ©s de la soie[modifier modifier le wikicode] La soie est une fibre textile de grande qualitĂ© souple, rĂ©sistante, mauvaise conductrice de la chaleur, si bien que, malgrĂ© sa lĂ©gĂšretĂ©, elle tient chaud. Ce qui explique son utilisation en lingerie. Seul son prix Ă©levĂ© a incitĂ© Ă  rechercher d’autres textiles fins qui lui ressemblent les fils artificiels et les synthĂ©tiques. On appelle soie sauvage la soie produite par d’autres chenilles que le ver Ă  soie, mais la qualitĂ© est loin d’ĂȘtre la mĂȘme. Certaines araignĂ©es produisent Ă©galement un filament comparable Ă  la soie. Tissus Ă  base de soie[modifier modifier le wikicode] La bengaline, qui est un mĂ©lange de soie pour les fils de chaĂźne et de laine ou de coton pour les fils de trame. Le brocart, est un tissu de soie rehaussĂ© de dessins brochĂ©s en fils d'or et d'argent. C'est un tissu trĂšs luxueux. Le crĂȘpe est un tissu lĂ©ger de soie ou de laine fine. Il subit un apprĂȘt qui est suivi d'une compression. La faille est un tissu de soie. Le reps est un tissu de soie et laine, de laine et coton ou de coton seul pour l'ameublement. Les fils de chaĂźne et de tram se croisent perpendiculairement armure de toile, les cĂŽtes sont perpendiculaire aux lisiĂšres. Le satin est un tissu de soie, moelleux, lustrĂ© sur l'endroit, la trame n'est pas apparente. Il peut ĂȘtre uni, brochĂ©, lamĂ©. Le taffetas est un tissu de soie dont les fils de chaĂźne et de trame sont identiques. Les deux faces sont semblables pour le taffetas ordinaire. Les fils de trame et les fils de chaĂźne sont de couleurs diffĂ©rentes par le taffetas changeant. Vikiliens pour complĂ©ter sur les matiĂšres textiles[modifier modifier le wikicode] Laine coton Lin Chanvre Jute tissus au Moyen Âge Sources[modifier modifier le wikicode] La Chine et le cheval blanc, Chun-Liang Yeh Le grand livre des sciences et inventions chinoises, Jean-Michel Billioud, Bayard Jeunesse La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre B CodyCross Solution ✅ pour SA CHENILLE EST LE VERS À SOIE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "SA CHENILLE EST LE VERS À SOIE" CodyCross Egypte Antique Groupe 194 Grille 5 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Egypte Antique Solution 194 Groupe 5 Similaires J'ai appris beaucoup de choses en devenant vegan et j'avoue que le fait que la soie soit fabriquĂ©e Ă  partir de cocons d'insectes en fait partie. J'ai fait beaucoup de recherche et mĂȘme si les chenilles sont "que" des insectes pour certains, ils souffrent et sont vraiment victime d'exploitation pour la cours d'histoire La soie, dĂ©couverte en Chine fut exploitĂ©e depuis environ 3000 ans avant J-C. Sa mĂ©thode de fabrication restera secrĂštement gardĂ©e par la Chine pendant 3 millĂ©naires puis exportĂ©e Ă  d'autres civilisations. La soie est une jolie appellation pour dĂ©signer des fils de bave de chenille tissĂ©s pour en faire un tissu. La chenille bombyx du mĂ»rier ou bombyx mori est appelĂ©e "vers Ă  soie" par l'homme qui a dĂ©cidĂ© de faire que cet ĂȘtre vivant ne vive que pour ĂȘtre exploitĂ© et tuĂ©. Le bombyx du mĂ»rier n'existe pas Ă  l'Ă©tat sauvage, il est issu d'un croisement fait par l'homme, afin de les exploiter pour leurs cocons. La femelle bombyx pond de 300 Ă  500 oeufs et meurt peu aprĂšs. De ces oeufs, sortent des petits vers recouverts de poils, ils vont grandir et se transformer en chenilles puis fabriquer un cocon. Dans ce petit nid fabriquĂ© avec leur salive, ils vont doucement se transformer en chrysalide pour normalement en sortir Ă  l'Ă©tat de papillon. Mais ça ne se passera pas comme ça puisque l'homme en a dĂ©cidĂ© autrement. je sais pas vous mais moi je trouve ce papillon vraiment magnifique Fabrication de la soie Pour fabriquer la soie, l'homme va venir arracher les cocons de leurs supports avec les chenilles ĂągĂ©es de 10 jours Ă  l'intĂ©rieur puis les jeter dans une Ă©tuve afin de les Ă©touffer Ă  80°. Une fois les chenilles mortes en laissant survivre que celles destinĂ©es Ă  la reproduction, on va placer les cocons dans de l'eau bouillante pour le ramollir et pouvoir le dĂ©barrasser d'une substance visqueuse appelĂ©e grĂšs ou sĂ©ricine. Les cocons sont dĂ©bobinĂ©s pour confectionner la soie destinĂ©e Ă  vos vĂȘtements. Le fil est unique et mesure de 500 mĂštres Ă  1500 mĂštres, ce filament est trop fin pour ĂȘtre utilisĂ© seul alors les fils sont combinĂ©s pour ĂȘtre plus Ă©pais et rĂ©sistants Si on laisse les cocons s'ouvrir naturellement pour libĂ©rer le papillon, on perd la continuitĂ© de la fibre ce qui rend le "produit" inutilisable en filature. Pour fabriquer la soie on doit empĂȘcher les chrysalides de se transformer en papillon car le papillon percerait le cocon en sortant et briserait le fil. Il faut 15 "vers Ă  soie" pour fabriquer un gramme de soie et 1500 chenilles sont tuĂ©es pour un mĂštre de soie tissĂ©e. Il faut savoir que certaines soie sont fabriquĂ©es avec des cocons d'autres arthropodes insectes, mille pattes.. et donc aussi d' que pour les vĂȘtements Il faut savoir que la soie n'est pas seulement utilisĂ©e dans le textile *protĂ©ine de soie hydrolysĂ©es *poudre de soie *sĂ©ricine *silk protein *hydrolyzed skin Les mots ci-dessus sont des mentions qu'on peut voir sur la liste d'ingrĂ©dients de cosmĂ©tique pour les soins des cheveux et de la peau. Palmolive, nivĂ©a, l'orĂ©al, schwarzkopf, dior... les utilisent trĂšs souvent pour leur propriĂ©tĂ©s hydratantes, gainantes et lissantes cĂŽtĂ© produits capillaires et pour les effets filmogĂšne, hydratante adoucissante en ce qui concerne les soins pour la peau. Des alternatifs? Il existe un tissu appelĂ© "le sabra" une soie vĂ©gĂ©tale qui est obtenu Ă  partir des feuilles de l'aloĂšs. il a la mĂȘme texture que la soie animale mais est plus solide, plus Ă©lastique et moins froissable Attention aux Ă©tiquettes /!\ Les noms suivants sont ce qu'on peut voir sur les Ă©tiquettes qui indique la matiĂšre de la soie animale *Bourette *Brocart *CrĂȘpe de Chine/CrĂȘpe marocain/crĂȘpe georgette *Mousseline de soi *Organza *Popeline *Satin duchesse *Soie de Bagdad ou ottomane *Soie sauvage ou shantung ou doupion de soie *Taffetas *Twill Et tout ça pour du tissu *Pour voir la vĂ©ritĂ© sur l'exploitation animale earthlings sur youtube* Le Bombyx du mĂ»rier Bombyx mori est un lĂ©pidoptĂšre domestique originaire du Nord de la Chine[1], Ă©levĂ© pour produire la soie. Le ver Ă  soie est sa chenille. Le bombyx est inconnu Ă  l'Ă©tat sauvage; il rĂ©sulte de la sĂ©lection par Ă©levage appelĂ© sĂ©riciculture. C'est au stade de chenille que le bombyx produit la prĂ©cieuse fibre sĂ©crĂ©tĂ©e en une bave abondante qui, en durcissant au contact de l'air, se transforme en un fil unique de soie brute avec lequel la chenille se fabrique un cocon. Ce fil mesure entre 800 et 1 500 m de long[2]. Cette production de soie par des glandes spĂ©cialisĂ©es, dites sĂ©ricigĂšnes a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e comme une excrĂ©tion de substances toxiques prĂ©sentes dans l'alimentation[3]. Taxonomie Bombyx mori serait relativement proche du Bombyx mandarina , avec lequel il peut s'hybrider[4], et qui est prĂ©sent au nord de l'Inde, au nord de la Chine, en CorĂ©e et au Japon. D'autres papillons portent en français le nom de bombyx, sans pour autant appartenir au genre scientifique Bombyx. C'est notamment le cas du Bombyx de l'ailante Samia cynthia et du Bombyx du chĂȘne Lasiocampa quercus. Description Stades de dĂ©veloppement du Bombyx du mĂ»rier Accouplement Adulte Ă©mergeant du cocon Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Comme tous les lĂ©pidoptĂšres, le bombyx prĂ©sente au cours de son dĂ©veloppement une alternance entre le stade larvaire sous forme de chenille et le stade adulte ou imago. Toutefois il prĂ©sente une particularitĂ© singuliĂšre en ce qui concerne la diapause ou arrĂȘt du dĂ©veloppement pour passer la saison froide. Cette diapause s'effectue sous la forme Ɠuf et non pas sous la forme chrysalide comme la plupart des cas pour les papillons. Le papillon Le Bombyx mori est inconnu Ă  l'Ă©tat sauvage. C'est un produit tout Ă  fait artificiel de sĂ©lection par Ă©levage appelĂ© sĂ©riciculture, avec une grande variĂ©tĂ© de lignĂ©es et de races qui diffĂšrent par la couleur et la qualitĂ© de la soie, la dimension et la forme du cocon, le nombre de gĂ©nĂ©rations annuelles. Certains cocons modernes issus de la recherche gĂ©nĂ©tique sont si grands et si durs que les papillons ne peuvent s'en Ă©chapper que s'ils sont aidĂ©s. C'est un papillon nocturne. À l'Ă©tat domestique oĂč il a Ă©tĂ© rĂ©duit, le papillon femelle ne vole pas. La femelle apparaĂźt avec des ailes blanches, des antennes peu dĂ©veloppĂ©es et un abdomen volumineux. Le mĂąle est plus petit, avec des ailes grises qu'il agite continuellement, des antennes trĂšs dĂ©veloppĂ©es qui lui permettent de dĂ©tecter les phĂ©romones Ă©mises par la femelle, comme le bombykol. La femelle attend l'approche du mĂąle qui seul peut se dĂ©placer. Trois jours aprĂšs la fĂ©condation, elle pond de 300 Ă  700 Ɠufs. Les bombyx adultes ne consomment aucune nourriture, solide ou liquide. Les Ɠufs sont entiĂšrement dĂ©veloppĂ©s quand la femelle est au stade de la chrysalide et ils sont prĂȘts Ă  ĂȘtre Ă©mis en une ponte unique et abondante au moment oĂč l'adulte sort de la chrysalide. La chenille Chenilles ĂągĂ©es de vingt-et-un jours Le ver Ă  soie se compose de douze segments prĂ©sentant sur chacun de leurs cĂŽtĂ©s une rangĂ©e de stigmates. Les trois premiers segments portent chacun une paire de pattes articulĂ©es. Les sixiĂšme, septiĂšme, huitiĂšme et neuviĂšme segments sont pourvus de fausses pattes membraneuses armĂ©es d'Ă©perons permettant Ă  la larve de s'accrocher aux feuilles. L'avant-dernier segment prĂ©sente sur sa face dorsale un Ă©peron dont la pointe est dirigĂ©e vers l'arriĂšre. Les feuilles du mĂ»rier blanc sont l'alimentation prĂ©fĂ©rĂ©e du ver Ă  soie, donnant la soie de meilleure qualitĂ©. Cependant, le ver Ă  soie peut se nourrir d'autres mĂ»riers Morus nigra, Morus rubra , Morus bombycis
, ainsi que de certaines autres plantes de la famille des Moraceae oranger des Osages, Broussonetia. Quand le ver Ă  soie sort de l'Ɠuf, il est long de deux millimĂštres environ et couvert de poils. Il subit quatre mues, puis, aprĂšs avoir tissĂ© son cocon, il se transforme en chrysalide Ă  l'intĂ©rieur du cocon. Sa croissance est considĂ©rable et peut se rĂ©sumer dans le tableau suivant Croissance de la chenille Longueur de la larveen mm. Poidsen mg. Ă©closion 0,5 sortie 1re mue 8 15 sortie 2e mue 15 45 sortie 3e mue 28 400 sortie 4e mue 40 1600 Ă  la plus grande taille 80 9500 Ces chiffres peuvent varier en fonction des races, des conditions d'Ă©levage, etc. L'anatomie diffĂšre peu de celle des autres chenilles de lĂ©pidoptĂšres. L'appareil digestif est constituĂ© d'un long canal cylindrique comportant Ɠsophage, estomac et intestin. La circulation du sang est assurĂ©e par un vaisseau dorsal prĂ©sentant plusieurs renflements. Le sang circule d'arriĂšre en avant. Glandes sĂ©ricigĂšnes Le long du canal intestinal et de chaque cĂŽtĂ© du corps de la chenille se trouvent deux glandes en tube composĂ©es de trois parties bien distinctes. Un tube capillaire trĂšs enroulĂ© mesurant de quinze Ă  vingt-cinq millimĂštre de longueur et un millimĂštre de diamĂštre, au sein duquel la matiĂšre soyeuse est Ă©laborĂ©e, dĂ©bouche dans une sorte de sac allongĂ© servant de rĂ©servoir et dans lequel la matiĂšre soyeuse est versĂ©e. À ce stade, la substance est gĂ©latineuse. De l'extrĂ©mitĂ© antĂ©rieure de chaque rĂ©servoir nait un second tube capillaire qui se rĂ©unit Ă  son congĂ©nĂšre pour ne former qu'un seul conduit de faible longueur c'est la filiĂšre. Dans son parcours, le fil de soie de chacune des deux glandes prend de plus en plus de consistance. Les deux fils se soudent dans la filiĂšre et sont recouverts d'un vernis les prĂ©servant de l'humiditĂ© et leur donnant son brillant. À partir de ces glandes sĂ©ricigĂšnes, on prĂ©parait le crin de Florence. Lorsque les vers sont sur le point de fabriquer leur cocon, ils sont trempĂ©s dans un bain acidulĂ©, les glandes sont extraites puis Ă©tirĂ©es lĂ©gĂšrement pour fabriquer un fil de trente Ă  quarante centimĂštres de long. Ce fil, le crin de Florence, Ă©tait utilisĂ© en chirurgie comme fil de suture et servait Ă  confectionner des lignes pour la pĂȘche. Maladies Muscardine Le mal del segno est provoquĂ© par un champignon, Beauveria bassiana, qui cause la muscardine blanche du ver Ă  soie tandis que Beauveria effusa en provoque une rouge. PĂ©brine La gattine, aussi appelĂ© pĂ©brine, est une maladie Ă©pidĂ©mique et hĂ©rĂ©ditaire. Elle est caractĂ©risĂ©e par le fait que les vers atteints sont parsemĂ©s de petits points noirs ressemblant Ă  des grains de poivre pebre en provençal qui se montrent sur le corps, et par des corpuscules dans l'intĂ©rieur de leurs organes. Les vers perdent de l'appĂ©tit, leur croissance devient trĂšs inĂ©gale les uns par rapport aux autres. Ils peuvent mourir avant d'avoir filĂ© le cocon ou dans le cocon. Mais ils peuvent aussi devenir papillons, ils fournissent alors de la graine corpusculeuse qui ne produit que des vers plus fortement malades[5]. Flacherie La maladie des morts-flats ou flacherie doit son nom au fait que les vers morts deviennent mous, flasques flacs ou flats en provençal. Louis Pasteur a fait des recherches sur plusieurs maladies du ver Ă  soie, qui menaçaient la production de soie en Europe Ă  cette Ă©poque. Histoire En Chine, on attribue la dĂ©couverte du ver Ă  soie Ă  l’impĂ©ratrice Leizu[6]. La lĂ©gende raconte qu'elle buvait du thĂ© sous un mĂ»rier lorsqu'un cocon tomba dans sa tasse. En voulant le rĂ©cupĂ©rer, un fil de soie douce s'en dĂ©tacha et plus elle tirait, plus le fil s'allongeait. L'enroulant autour de son doigt pour pouvoir tirer encore, elle ressentit une chaleur agrĂ©able. L'impĂ©ratrice en parla autour d'elle, et cette dĂ©couverte se propagea; la sĂ©riciculture Ă©tait nĂ©e. Cette lĂ©gende, la plus connue, n'est que l'une des nombreuses pour expliquer la dĂ©couverte de la soie. Actuellement, afin de rentabiliser sa sĂ©riciculture, la Chine a dĂ©veloppĂ© toute la filiĂšre industrielle. En Occident, la premiĂšre monographie consacrĂ©e Ă  un invertĂ©brĂ© est celle sur le Bombyx du mĂ»rier Dissertatio epistolica de bombyce 1669, de Marcello Malpighi[7]. En 1891, durant le Carnaval de Paris, les petites rondelles, chutes du papier utilisĂ© pour l'Ă©levage du ver Ă  soie, furent utilisĂ©es comme projectile au Casino de Paris. Ce fut le dĂ©but de la vogue des confetti, dont la production massive commença peu aprĂšs[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Depuis, Ă  cause de son importance Ă©conomique et de sa longue histoire, le ver Ă  soie sert de modĂšle biologique aux chercheurs. Le gĂ©nome du ver Ă  soie a fait l'objet de nombreuses Ă©tudes et expĂ©rimentations. La possibilitĂ© de modifier ce gĂ©nome par gĂ©nie gĂ©nĂ©tique pourrait permettre de crĂ©er de nouvelles variĂ©tĂ©s de Bombyx mori plus rĂ©sistantes aux maladies, avec une production accrue d'une soie de meilleure qualitĂ© ou aux propriĂ©tĂ©s nouvelles[8]. Utilisation Production de la soie Utilisations mĂ©dicales Le ver Ă  soie donne un Ă©lĂ©ment de la mĂ©decine traditionnelle chinoise, le bombyx batryticatus ou ver Ă  soie raide » chinois simplifiĂ© ćƒ”èš•, chinois traditionnel ćƒ”è ¶, pinyin jiāngcĂĄn qui est le corps sĂ©chĂ© de la larve morte, infectĂ©e par le champignon Beauveria bassiana. Les mĂ©decins traditionnels l'utilisent pour dissiper le vent mot utilisĂ© pour expliquer l'origine de plusieurs maladies comme la grippe, dissoudre la pituite et soulager les spasmes. Utilisation alimentaire Mets composĂ© de chrysalides de ver Ă  soie cuites Ă  la vapeur ou bouillies, et assaisonnĂ©es, les beondegi sont un en-cas populaire de la cuisine corĂ©enne. Dans le cadre de l'alimentation animale, le ver Ă  soie est Ă©galement de plus en plus utilisĂ© en terrariophilie, Ă  la fois pour ses qualitĂ©s nutritives et pour la spĂ©cificitĂ© de son Ă©levage qui stimule la curiositĂ© des terrariophiles. Symbolique Calendrier rĂ©publicain Dans le calendrier rĂ©publicain, le Ver Ă  soie Ă©tait le nom attribuĂ© au 15e jour du mois de florĂ©al[9]. Voir aussi Articles connexes Antoine BĂ©champ Magnan Villeneuve-Loubet Alpes-Maritimes qui a pour armes d'or Ă  deux cocons de ver Ă  soie de sable La LĂ©gende de la soie film publicitaire mettant en scĂšne ces papillons ChĂąteau des Roure grand Ă©levage de vers Ă  soie Ă  but culturel Liens externes [PDF] Cycle de vie de Bombyx mori, schĂ©ma et photos La vie du ver Ă  soie Bombyx mori en vidĂ©os L'Ă©levage du ver Ă  soie chez soi La monographie de Malpighi sur le Bombyx », traduction française de 1686. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ Collectif trad. Michel Beauvais, Marcel Guedj, Salem Issad, Histoire naturelle [ The Natural History Book »], Flammarion, mars 2016, 650 p. ISBN 978-2-0813-7859-9, Bombyx du mĂ»rier page 293 ↑ Physique-chimie / Portail pĂ©dagogique acadĂ©mique », sur consultĂ© le 9 novembre 2021. ↑ Roger Dajoz, Dictionnaire d'entomologie, Lavoisier, 2010, p. 190. ↑ Goldsmith et al., 2004 ↑ Extrait de La soie en Vivarais, 1921. Étude d’histoire et de gĂ©ographie Ă©conomique, par Elie Reynier, professeur Ă  l’école normale de Privas et diplĂŽmĂ© d’études supĂ©rieures d’histoire et de gĂ©ographie. ↑ mandarin ć«˜ç„–, pinyin LĂ©i Zǔ. ↑ C. Girod, Histoire de l'Histologie, Albin Michel / Laffont / Tchou, 1978, p. 288dans Histoire de la mĂ©decine, de la pharmacie, de l'art dentaire et de l'art vĂ©tĂ©rinaire, tome V, J-C Sournia dir.. ↑ Hanfu Xu et David A. O'Brochta, Advanced technologies for genetically manipulating the silkworm Bombyx mori, a model Lepidopteran insect », Proceedings of the Royal Society B Biological Sciences, vol. 282, no 1810,‎ 7 juillet 2015 ISSN 0962-8452, PMID 26108630, PMCID 4590473, DOI lire en ligne, consultĂ© le 11 aoĂ»t 2019 ↑ Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait Ă  la Convention nationale dans la sĂ©ance du 3 du second mois de la seconde annĂ©e de la RĂ©publique Française, p. 26.

sa chenille est le ver Ă  soie